4ème de couverture :
Une folle odyssée sous des cieux aveuglants, sur des mers acides qui empruntent leurs couleurs à une délicieuse poignée de bonbons chimiques. Tout commence par un naufrage. Ismaël, naturaliste de Rome, agonise sur un radeau de fortune quand il est repêché par le Player Killer, un sous-marin capable de naviguer dans les courants acides. Maintenant prisonnier des flibustiers de la mer chimique et de leur excentrique capitaine, Ismaël se demande comment réussir sa mission. Sur la terre ferme, la solitude n’a pas réussi à la graffeuse Alba – omnisciente ou presque. Bien qu’elle ait tendance à confondre les dates et les noms, elle est choisie pour incarner la mémoire des survivants. Dans une Rome assiégée par les flots toxiques de la Méditerranée, la jeune femme va apprendre à ses dépens que toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire. Et si, séparés par des milliers de kilomètres, ignorant tout l’un de l’autre, Ismaël et Alba cherchaient à percer la même énigme.
À propos de l’auteur/trice :
Marguerite Imbert, née en 1994 en Guadeloupe, aux Abymes, a passé une grande partie de sa vie sur la route. Elle a vécu dans de nombreux endroits bizarres et, depuis plusieurs années, elle se consacre à l’écriture. Son premier roman, Qu’allons-nous faire de ces jours qui s’annoncent ? (Albin Michel, 2021) mettait en scène les affrontements idéologiques qui se sont cristallisés autour de la ZAD de Notre-Dame-Des-landes. (source : Albin Michel Imaginaire)
Ressenti :
Roman post-apocalyptique par excellence, Les flibustiers de la mer chimique n’en est pas moins original, c’est même le roman post-apo le plus original que j’ai lu ces dernières années.
L’écriture de Marguerite Imbert est aiguisée à souhait, c’est un roman plein d’action, d’aventure, empli d’un humour tranchant tout en gardant un sérieux basé sur l’écologie, le social et le renouveau.
L’histoire se déroule sur deux trames, celle d’Ismaël, un naturaliste embarqué parmi les flibustiers à bord d’un sous-marin, et celle d’Alba, une graffeuse, dernière dépositaire de la mémoire collective de par son savoir de l’histoire avant la fin du monde que nous connaissons.
J’ai annoté plein de pages tellement l’écriture et les répliques m’ont marquées, en exemple :
« Au moins deux rois ont été tués par des sangliers, Philippe IV le Bel et Robert Barathéon »
Et ce n’est qu’une réplique parmi tant d’autres.
Les personnages sont vraiment tous charismatiques (Jonathan c’est franchement un phénomène), le bestiaire est bien pensé et nous voyageons un peu partout à travers le monde, les enjeux pour la planète sont forts, et il y a des trahisons étonnantes, des alliances improbables, des amitiés contradictoires et un ennemi commun à tous vraiment approprié.
La fin du récit, elle, est tres interessante également.
Je ne peux que vous conseiller de lire ce roman !
Je remercie Gilles Dumay ainsi que Albin Michel Imaginaire pour l’envoi du roman et également merci à Marguerite Imbert pour l’excellente dédicace qui m’a bien fait rire XD