[Chronique livre + film] The Gray Man – Mark Greaney / The Gray Man – Joe & Anthony Russo

CHRONIQUE DU LIVRE :

POUR LA CHRONIQUE DU FILM, ELLE SE TROUVE SOUS CELLE DU LIVRE PLUS BAS DANS CET ARTICLE.

4ème de couverture :

Ceux qui œuvrent dans l’ombre le connaissent sous le nom de Gray Man. Tueur à gages implacable devenu une légende pour sa discrétion et sa terrible efficacité, il enchaîne les missions et parvient toujours à abattre sa cible avant de disparaître.
Aujourd’hui, la tête de Gray Man est mise à prix. Seul, il doit sans cesse se déplacer pour échapper aux mercenaires qui veulent l’éliminer. La frontière est dès lors abolie entre tuer pour gagner sa vie et tuer pour sauver sa peau…
De l’Irak à la France, en passant par Londres, Prague, Budapest et la Suisse, un thriller d’action où magouilles financières, enjeux géopolitiques et exécutions sommaires sont étroitement mêlés. Gray Man ? Un Jason Bourne dopé au Red Bull et aux amphétamines !

Ressenti :

Soyez prévenus tout de suite, ce roman est un concentré d’action qui ne fait pas vraiment dans la finesse mais plutôt dans le genre « blockbuster américain ».

Si cette idée ne vous dérange pas, vous passerez un très bon moment sans une seconde de répit à la manière d’un « Jason Bourne » ou d’un « Jack Reacher ».

Poursuites infernales, bagarres, fusillades à foison, « Mark Greaney » écrit dans un style à la « Tom Clancy » et tisse une intrigue efficace.

Je ne peux pas vous dire beaucoup de choses car il est inutile de développer sur l’action, si ce n’est que j’ai été surpris de ne pas voir de personnage féminin avant les deux tiers du récit, c’est assez étrange, mais après lorsqu’une femme fait sont entrée, elle le fait bien (pas à la sauce potiche si vous me permettez l’expression).

Les personnages sont assez « gros bras » presque immortels, mais il n’empêche que l’on passe un bon moment pour peu que l’on souhaiterait simplement se vider la tête, se divertir, c’est parfait pour un moment de détente lors des vacances par exemple.

Cerise sur le gâteau : L’adaptation en film sort ce 22 juillet sur Netflix avec « Ryan Gossling » dans le rôle du « Gray Man » mais aussi avec l’excellente « Ana de Armas » et « Chris Evans », et ce, réalisé par « Joe et Anthony Russo » (Avengers etc…). Sinon au vu de la bande annonce du film, il y a eu du changement dans le scénario par rapport au livre mais j’ai tout de même hâte de le voir.

PS : Je regarde le film demain soir (donc à sa sortie Netflix), je viendrais mettre à jour cet article pour faire un chronique croisée du livre et du film.

Je remercie Mylène ainsi que les éditions de L’Archipel pour leur confiance et l’envoi de ce roman.

CHRONIQUE DU FILM :

Synopsis :

L’ancien agent de la CIA Court Gentry, alias Sierra Six, a pour nom de code « Gray Man ». Recruté dans une prison fédérale par Donald Fitzroy, Gentry est un redoutable tueur à gages. Hélas, Gentry est désormais la cible de Lloyd Hansen, son ancien employeur de la CIA, déterminé à le traquer pour l’éliminer. L’agent Dani Miranda le couvre et il en aura besoin.

Ressenti :

Ce film est l’adaptation du roman de « Mark Greaney » (L’Archipel éditions), sorti ce 22 juillet sur Netflix avec « Ryan Gossling » dans le rôle du « Gray Man » mais aussi avec l’excellente « Ana de Armas » et « Chris Evans », et ce, réalisé par « Joe et Anthony Russo » (Avengers Infinite game, Capitaine América Le soldat de l’hiver, Tyler Rake etc…).

J’ai un bon ressenti sur le film, si l’on considère que l’on se vide la tête avec un blockbuster américain, ne vous attendez pas à une minute de subtilité.

Les acteurs, très connus, font leur job comme il faut, avec une mention spéciale à « Chris Evans » qui se surpasse dans un rôle de salopard imbuvable !

2h de divertissement non stop.

Maintenant si l’on met de côté le visuel et que l’on fait une petite synthèse entre le film et le livre, on s’aperçoit qu’une grosse partie a été modifiée dans le film.

Le personnage de Ana de Armas n’existe pas dans le livre, et inversement le personnage féminin du livre n’est pas dans le film, l’assistante vétérinaire parisienne devient agent de la CIA…, beaucoup de scènes sont tronquées, d’autres sont bien là, ou encore certaines sont là et ont été revues et corrigées par les scénaristes pour avoir peut-être plus d’explosions à l’écran, L’Audi R8 elle est bien présente 😁, la fille et les deux petites filles d’un des personnages se transforment en « la nièce ».

Je trouve dommage que dans le film on ai changé beaucoup de lieux, notamment tout ce qui se déroule en France (Paris et le Boulevard Saint Michel, St Germain, Rue des écoles, la scène dans la « Seine » !! Même la Normandie a disparue au profit de la Croatie), ça m’a franchement contrarié…

Les personnages du film sont encore moins fragiles physiquement que dans le livre, Le Gray Man ne se retrouve plus à moitié mort en milieu d’histoire, il a juste « mal à son égo » (phrase qui est dite dans le film 😆).

Vous l’avez compris, on ne compare plus les deux œuvres sinon on a mal à la tête, je garderai donc le livre à l’esprit pour l’histoire et les faits, et un peu du film pour les acteurs et le divertissement.

Un conseil, lisez tout de même le livre, c’est mieux.