[Prix des lecteurs 2022] Dévolution – Max Brooks

4ème de couverture :

Bienvenue à Greenloop, près de Seattle, petite communauté écolo privilégiée permettant à des ultra-riches de vivre au plus près de la nature, mais avec une technologie de pointe. Quand un volcan proche entre en éruption, Greenloop est soudain coupée du monde, et ses habitants jetés dans une épreuve de survie au jour le jour.
Kate Holland relate dans son journal intime comment son petit coin de paradis devient un enfer, surtout quand s’abat sur les survivants un prédateur inattendu : le Bigfoot. Pour survivre, la communauté doit désapprendre tout ce que le monde moderne lui a inculqué.

À propos de l’auteur/trice :

Né en 1972 à New York, Max Brooks est le fils du célèbre Mel Brooks (La Folle Histoire de l’espace, Frankenstein junior, etc.) et de l’actrice Anne Bancroft. Membre entre 2001 et 2003 de l’équipe créative du « Saturday Night Live », il a également joué dans plusieurs séries télévisées et prêté sa voix à des personnages d’animation (Batman, Justice League, etc.). Il vit aujourd’hui à Los Angeles. (source : Le Livre de Poche)

Ressenti :

J’avais déjà lu et chroniqué ce livre lors de sa sortie grand format, je vous remet donc ma chronique mais pour cette version poche à l’occasion du « Prix des lecteurs Le Livre de Poche » dans la catégorie Imaginaire.

« Max Brooks », c’est un auteur que j’aime beaucoup, malheureusement il se fait rare, mais quand il écrit, il le fait bien, il n’y a qu’à voir, « World war Z », « Le guide de survie en territoire zombie » ou encore « Attaques répertoriées ».

D’habitude il est dans les histoires de zombies, mais cette fois-ci il change de registre tout en gardant cette atmosphère de destruction et de créatures dangereuses en s’attaquant au « Sasquatch » plus connu sous le nom de « Bigfoot » cousin américain du « Yeti », présent dans plusieurs légendes à travers le monde et particulièrement aux USA. Entre fake et rumeurs, vidéos amateur, nous en savons en fait très peu sur la véracité de ce géant.

L’histoire m’a beaucoup plu, malgré un démarrage très lent, la mise en condition et la présentation des lieux, des personnages, de la manière de vivre des diverses familles se déroule sur quasiment la moitié du roman, c’est long.

Par contre, une fois le pied mis dans l’engrenage, on se retrouve dans une histoire de survie, quasi horrifique, et sous très haute tension.

Les lieux sont bien pensés par l’auteur, un village auto-suffisant pour riches connectés très isolé, les personnages ne m’ont pas tous plus mais j’ai tout de même été marqué par le personnage principal, « Kate », une femme introvertie, presque soumise, qui va devoir faire appel à son instinct primaire pour essayer de survivre. Elle est d’ailleurs la narratrice du roman par le biais d’un journal, mais aussi le personnage d’une petite fille « Paloma » qui était vraiment intéressante, touchante et mystérieuse.

La fin est bien mais vous devrez vous faire à l’idée qu’elle reste ouverte, ce sera à vous de choisir que croire.

Pour conclure, l’écriture de Max Brooks est bonne, la tension monte lentement mais sûrement jusqu’à la frénésie, et les âmes sensibles au sang devront s’accrocher.

Un livre non exempt de défauts mais qui s’avère terriblement addictif.

Je remercie sincèrement les éditions du Livre de Poche pour m’avoir fait parvenir ce roman dans le cadre du « Prix des lecteurs Le Livre de Poche » dans la catégorie Imaginaire.