
❯ Titre Walter kutz était à pied
❯ Auteur Emmanuel Brault
❯ Genre Dystopie
❯ Édition Le Livre de Poche
❯ Collection Imaginaire
❯ Format Poche
❯ EAN 9782253103288
❯ Date de parution 16/03/2022
❯ Nombre de pages 288
❯ Prix 7,70€
4ème de couverture :
« Nos vies brillaient puis s’éteignaient dans le sillage de nos routes. Nous étions libres, d’autres voies étaient possibles. Mais, une fois la route prise, nous ne pouvions plus la quitter. La ligne blanche nous happait, l’horizon nous appelait, nous étions redevenus des nomades, incapables de dormir sous un vrai toit. Notre tente, c’était notre Peugeot. »
Avancer, toujours. Une vie de poussière et d’asphalte où seules les routes demeurent. Une civilisation où la voiture est l’unique instrument de citoyenneté. Dany et Sarah sont des Roues, des enfants du goudron et de l’essence. Avec leur père, ils vivent au jour le jour dans leur Peugeot 203 de couleur blanc-albatros. D’une station à l’autre, en nomades modernes, ils roulent, ils aiment, ils rêvent, jusqu’à l’accident… et les Pieds.
À propos de l’auteur/trice :
Né en 1976, Emmanuel Brault a publié en 2017 son premier roman, Les Peaux rouges, qui a été récompensé la même année par le Prix Transfuge du premier roman. (source : Le Livre de Poche)
Ressenti :
Nous nous retrouvons dans un futur indéfini, dans la peau de « Dany » qui fait partie des « Roues » il voyage avec sont père et sa sœur sans jamais savoir où ils vont vraiment aller si ce n’est dans la prochaine station, pour se dégourdir les jambes, manger, faire le plein. Mais après ça c’est reparti et ce tout le temps, sans arrêt, sans but précis si ce n’est avaler les kilomètres pour avoir des points à dépenser dans les stations.
Parfois ils voient au bord des routes ou carrément au milieu (attention ça fait mal) des gens sans véhicules, eux sont assez sauvages, avec des pensées assez arriérées, ce sont des « Pieds ».
« Roues » et « Pieds » ne peuvent s’entendre car ils ne communiquent pas entre eux, jusqu’au jour où « Dany » a un accident et se retrouve parmi les « Pieds ». Sa vision des choses va être bouleversée et le récit prend de l’intérêt (ce qui n’était pas gagné au début).
Nous sommes sur une dystopie étrange, qui passe de légère à glauque.
Les sujets abordés sont assez variés, le pouvoir d’achat, le système de points de consommation et donc la surconsommation, les préjugés, les rapports de fraterie et les problèmes qui peuvent en découler, l’amour, mais aussi le libre arbitre, les rapports entre civilisations différentes, les croyances, les rituels, l’incompréhension de la différence, la guerre entre peuples différents.
Les personnages sont assez lisses, à part « Sarah » la sœur de « Dany » qui a un véritable caractère, les autres m’ont moyennement accrochés.
Les décors se déroulent entre autoroutes sans fin, stations services et centres commerciaux (j’ai beaucoup pensé au roman « Days » de James Lovegrove qui traite également de la consommation à outrance dans une dystopie), et campagne, ville et villages submergés par la végétation.
La fin est assez surprenante, et sombre, même très sombre.
J’ai une impression globale assez bonne malgré ce souci de personnages peu attachants, je m’attendais à quelque chose de plus impressionnant même si la fin relève le niveau.
🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +
La critique de la société de consommation – le personnage de Sarah – La fin
Les –
Le personnage principal « Dany » – Pourquoi tout ça ? – une première partie pas franchement folle
Je remercie fortement les éditions du Livre de Poche pour l’envoi de ce livre dans le cadre du « Prix des lecteurs Le Livre de Poche 2022 » dans la catégorie « Imaginaire ».

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