4ème de couverture :

« Elle ouvre les yeux. Elle le voit, elle le regarde. Il se rapproche d’elle. Il s’arrête. Il demande : – Qu’est-ce que vous faites là… il va faire nuit. Elle dit qu’elle regarde : – Je regarde. Elle montre devant elle la mer, la plage, la ville blanche derrière la plage, et l’homme, qui marche le long de la mer. Elle dit : Ici c’est S. Thala jusqu’à la rivière. Et après la rivière c’est encore S. Thala ».

Ressenti :

J’ai lu ce livre dans le cadre des « Nuits de la lecture 2022 », dont le thème était « Amour un jour, amour toujours ».

J’aime bien généralement les écrits de Marguerite Duras, notamment L’amant, Un barrage contre le Pacifique ou encore Hiroshima mon amour (entre autres).

Ici j’ai été déçu par ma lecture.
Pourquoi ? Eh bien car je n’ai simplement pas vraiment compris ce qu’a voulu raconter M. Duras, le titre « L’amour » ne convient même pas au récit, on est plus sur un récit qui nous fait supposer que les 3 protagonistes sont morts et ne le savent pas, il n’y a pas une phrase ou presque qui fait penser à l’amour, mais plutôt à la mélancolie, la tristesse, la perte de mémoire.

Les personnages se dévoilent peu, sont énigmatiques et on ne sait presque rien sur eux même une fois la lecture finie.

Alors il y a tout de même un côté positif, c’est l’écriture elle même, on reconnaît bien le style vaporeux et langoureux que l’autrice avait l’habitude de nous offrir.

C’est donc une lecture en demi teinte cette fois-ci, dommage.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +

La plume de Marguerite Duras

Les –

J’ai pas compris le rapport entre le titre et le récit – tout reste flou