4ème de couverture :

Paris 2119. Drones et hologrammes font partie du quotidien. Les cabines Transcore permettent de se téléporter. Sans danger ?

À propos de l’auteur/trice :

Né en 1967 en Suisse, Zep — de son vrai nom Philippe Chappuis — tire son pseudonyme d’un fanzine créé à 12 ans, quand il était fan de Led Zeppelin. il commence très jeune à dessiner et à inventer des histoires. À 14 ans, il publie ses premiers dessins dans la presse suisse, puis entre à l’École des arts décoratifs de Genève. En 1992, il dessine des souvenirs d’enfance sur un carnet de croquis, et le personnage de Titeuf, qui deviendra le petit garçon le plus célèbre de la bande dessinée française, naît à ce moment-là. En parallèle de Titeuf, Zep a réalisé de nombreux ouvrages, à destination des enfants comme des adultes : il est notamment l’auteur du Guide du zizi sexuel. (source : Rue de Sèvres BD)

Dominique Bertail est né en 1972 à Tours. Il se forme aux Beaux-Arts de Rennes puis d’Angoulême où il rencontre Thierry Smolderen avec qui il publiera L’Enfer des Pelgram chez Delcourt puis, en 2008, Ghost Money chez Dargaud. C’est également à Angoulême qu’il fera la rencontre de l’éditeur Alain Beaulet, chez qui il publiera L’Homme Tableau et L’Homme Nuit. En 2004, sa collaboration avec Matz aboutira à la publication de Shandy, un anglais dans l’Empire. Il est également illustrateur de presse, story-boarder pour l’animation, la publicité ou le cinéma. En 2015 il se lance avec Zep, Lewis Trondheim et Olivier Vatine dans le projet de SF : Infinity 8. (source : Rue de Sèvres BD)

Ressenti :

Nous sommes ici sur une bande dessinée « One shot », une histoire complète. Un récit d’anticipation traitant du virtuel, de la dématérialisation, de la téléportation, de la communication à distance dans un Paris et un monde aux gouvernances totalitaires, ou les PDG de multinationales technologiques sont au pouvoir et les forces de police à leur solde. Des événements étranges vont se produire et un homme va vouloir savoir la vérité.

Le scénario est intéressant, bien écrit, complexe et compréhensif à la fois. Tout commence calmement, avec une histoire de vie, d’amour, de travail, puis tout dérape, et puis cette fin qui vous balaye d’un coup.

Pour les personnages ils sont eux aussi intéressants, on s’attache très facilement, le principal protagoniste est superbement construit, ténébreux, parano, mais finalement pas tant que ça, c’est aussi un homme nostalgique qui aimerait vivre au XXème siècle.

Les dessins eux sont excellents, des traits sûr pour les personnages et des décors détaillés, j’ai adoré la colorisation, superbe , par contre il faut aimer le mélange sombre et camaïeu de bleu pastel en aplat pour apprécier cet aspect de l’album.

J’avais déjà lu « The End » de Zep sorti chez Rue de Sèvres également et j’avais adoré, comme ici.

A lire pour les amateurs de bandes dessinée mélangeant science-fiction et thriller.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +

Un scénario complexe mais très accessible

L’intrigue

Les personnages

Les dessins et la colorisation

Un histoire complète

Les –

r.a.s.