4ème de couverture :

Au sommet d’une montagne vit une petite fille nommée Astrée, avec pour seule compagnie de vieilles machines silencieuses. Un après-midi, elle est dérangée par l’apparition inopinée d’un faune en quête de gloire et de savoir. Le faune veut appréhender le destin qui attend sa race primitive. Astrée, pour sa part, est consumée d’un ennui mortel, face à un cosmos que sa science a privé de toute profondeur et de toute poésie. Et sous son apparence d’enfant, se cache une très ancienne créature, dernière représentante d’un peuple disparu, aux pouvoirs considérables. À la nuit tombée, tous deux entreprennent un voyage intersidéral, du Système solaire jusqu’au centre de la Voie lactée, et plus loin encore, à la rencontre de civilisations et de formes de vies inimaginables.

À propos de l’auteur/trice :

Ancien élève de l’École Normale Supérieure de la rue d’Ulm, agrégé de philosophie, Romain Lucazeau a enseigné à l’université Paris-IV Sorbonne et à Sciences-Po Paris avant de devenir expert en politiques publiques, puis dirigeant d’une filiale de la Caisse des Dépôts. Son colossal premier roman Latium (Denoël 2016) a reçu le prix Futuriales et le Grand Prix de l’imaginaire et fait l’objet de plusieurs traductions à l’étranger. (source : Albin Michel Imaginaire)

Ressenti :

On va se mettre d’accord tout de suite, c’est une petite merveille de SF.

Romain Lucazeau nous embarque dans une aventure, que dis-je, un voyage fantasmagorique aux confins de l’univers, un billet direct vers l’inconnu, l’impossible, l’incroyable, le merveilleux mais aussi l’effrayant.

L’écriture est très recherchée, l’auteur nous en met plein la vue avec beaucoup de termes scientifiques liés à l’espace, la physique, la technologie ou encore les mathématiques, l’espace et le temps mais de manière très fluide et compréhensible.

Ce que d’habitude j’ai du mal à lire (j’ai beaucoup de mal avec la complexité de certains récits) est ici étonnamment attirant et captivant à souhait.

En parallèle de toute cette science, nous avons de l’humanité ou plutôt de la diversité d’espèces biologiques allant de l’humain aux plus improbables espèces, mais aussi des descendants d’êtres biologiques devenus machines.

Nous sommes embarqués sur plusieurs millions d’années lumières en une nuit, celle de notre personnage principal, le faune, issu d’une tribu primitive en pleine expansion, accompagné d’une petite fille vivant seule sur sa montagne depuis bien des milliers d’années dans sa maison de poupée qui s’avère être bien autre chose que son apparence première.

Dans ce livre que je qualifierais de future référence de la SF française, nous lecteurs nous retrouvons dans une histoire étrangement à la croisée de Tim Burton et de Stephen Hawkins, oui oui, aussi étrange que cela puisse paraître, qu’il vous faut absolument découvrir si vous aimez l’espace et les contes, l’improbable possible du cosmos.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +

Un voyage unique et inoubliable

Une écriture complexe et en même temps très fluide

Le choc entre la science et le merveilleux

À coup sûr une future référence de la SF française

Les –

r.a.s.

Je remercie fortement Gilles ainsi que les éditions Albin Michel Imaginaire pour leur confiance et l’envoi de ce roman.