4ème de couverture :

1885 : comme chaque année, à la Salpêtrière, se tient le très mondain « bal des folles ». Le temps d’une soirée, le Tout-Paris s’encanaille sur des airs de valse et de polka en compagnie de femmes déguisées en colombines, gitanes, zouaves et autres mousquetaires. Cette scène joyeuse cache une réalité sordide : ce bal « costumé et dansant » n’est rien d’autre qu’une des dernières expérimentations de Charcot, adepte de l’exposition des fous.

À propos de l’auteur/trice :

Fille de la chanteuse Jeanne Mas, Victoria Mas a travaillé dans le cinéma. Elle signe son premier roman avec Le Bal des folles, qui a reçu le prix Renaudot des lycéens en 2019. (source : Le Livre de Poche)

Ressenti :

Roman historique sur la manière et la vie en interne de la Pitié Salpêtrière en 1885 dans le service du professeur Charcot, rassemblement des « folles » de la capitale.

Sauf que, les « folles » ne sont pas folles, ce sont des femmes épileptiques, dépressives, traumatisées, mutiques suite à un viol, pour certaines des prostituées qui se sentent mieux dans cet établissement que dans la rue, ou encore des femmes croyantes à autre chose que l’église, comme aux esprits par exemple, et ce même lorsque leur discours est normal et cohérent.

Les hommes de l’époque ne veulent pas s’afficher avec une femme, une soeur, une fille qui dit ce qu’elle pense, qui répond aux discours machistes, donnent leur avis politique, montrent qu’elles sont égales aux hommes et non des ménagères soumises.

Le livre parle aussi de la résilience, de la possibilité de changer d’avis sur les préjugés et sur des idées arrêtées et préconçues par la société de l’époque, il parle aussi du sacrifice et de l’empathie, du courage, de la force, de la tromperie, de l’abus de confiance.

Il y a une chose qui m’a beaucoup surpris, c’est le fait que malgré que ce soit un « roman historique », on se retrouve dans un récit avec du « fantastique » dedans, et cela devient prédominant, heureusement cela sert le récit et met en valeur certains points mais je ne m’y attendais pas du tout. L’attitude des hommes et des médecins de l’époque est révoltante.

L’écriture est facile d’accès, presque frénétique car très fluide et donc la lecture se termine bien vite. J’aurais voulu en savoir un peu plus mais c’est tout de même un bon livre qui met le doigt sur un sujet sensible, la bassesse des hommes et le courage des femmes de l’époque.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +

Le sujet et l’époque

L’écriture

Le côté historique

Les –

r.a.s.

J’ai lu ce roman pour le « Challenge juillet sororité » #challengejuilletsororite organisé par Stelphique du blog https://fairystelphique.wordpress.com/