4ème de couverture :

John Dominic Blaxton, éditeur de poésie prometteur, a perdu sa femme enceinte dans l’attentat nucléaire qui a rasé la ville de Pittsburgh. Reconverti en enquêteur pour les assurances, il parcourt inlassablement l’Archive, cette recréation virtuelle de la cité via tous les documents, enregistrements publics et privés qui n’ont pas été corrompus par l’explosion. Un jour, il découvre le corps d’une disparue, Hannah Massey, à moitié enfoui dans la boue d’un parc public. Dans l’Archive, l’enregistrement de ce cadavre prouve que la jeune femme a été assassinée. Dans la réalité, il n’existe plus aucune preuve matérielle de ce crime. Pour trouver la force de continuer à vivre, John se lance dans une enquête dangereuse. Car rien ne dit que l’assassin de la jeune femme a péri dans l’attentat.

À propos de l’auteur/trice :

TOM SWETERLITSCH est l’auteur de deux romans : Tomorrow and Tomorrow, dont les droits d’adaptation cinématographique ont été acquis par Matt Ross (réalisateur du très remarqué Captain Fantastic) et Terminus (The Gone World) que devrait porter à l’écran Neill Blomkamp (District 9, Elysium, Chappie). (source : Albin Michel Imaginaire)

Ressenti :

Entre roman noir, thriller et cyberpunk, « Demain et le jour d’après » nous propulse auprès de « Dominic », un enquêteur d’assurance qui va se retrouver à suivre la piste d’un meurtre dans une « Pittsburgh » détruit par une bombe nucléaire mais dans laquelle on peut revivre les moments déjà vécus par ses habitants grâce à une technologie d’implant neuronal.

Le souci c’est que « Dominic » a perdu sa femme dans l’attentat nucléaire et ne peut se résoudre à faire son deuil et profite de la technologie à sa disposition pour revoir et encore revivre les moments passés avec elle, jusqu’à en souffrir un maximum.

Enquête, action, drame, technologie, manipulation, deuil et dépression sont au cœur du récit.

Sans être très nerveux, le récit captive tout de même par son univers riche et ses personnages vraiment bien construits, on s’attache vraiment à certains, on déteste d’autres, mais on ne reste pas indifférent.

Les descriptions tiennent la route autant que le scénario (qui par certains aspects me fait penser à « Neuromancien » de William Gibson), le plaisir de lecture est bien présent et tout en étant riche, ce n’est pas complexe, un très bon point car je déteste me prendre la tête sur une lecture trop tortueuse.

Vous l’aurez compris, je vous conseille fortement ce roman de l’auteur du très bon « Terminus » sortie dans la même collection.

Vous noterez également la belle illustration de couverture d’Aurélien Police et la bonne traduction de Michel Pagel.

🆅🅴🆁🅳🅸🅲🆃

Les +

Le mélange des genres et des thèmes bien maitrisé

Le plaisir de lecture

Un univers riche et détaillé

Le personnage de Dominic

L’illustration de couverture

Les –

r.a.s.

Je remercie fortement Gilles ainsi que les éditions Albin Michel Imaginaire pour leur confiance et l’envoi de ce roman